Les méthodes participatives pour communiquer : Témoignages des formateurs de la Région AURA
21/02/2019 |
Communication
Formation
Outils de communication
Rémi Mespoulhes, ex Auvergnat, ayant rejoint Compost in situ à Nantes !
Sa méthode préférée : de mon côté, je demande carrément à l'audience (directement ou indirectement) ce que je viens faire là et à partir d'une ou de plusieurs réponses, je démarre l'animation et l'adapte à ce qui ressort du public et à ce que j'en ressens.
Je n'ai pas de truc, à part des échantillons vivants et des questions sur les pratiques des participants. En cours d'animation, je rappelle ce qui a été dit par un participant. Cela renforce le côté interactif et l'animateur est vu autrement que comme quelqu'un qui envoie de l'information à sens unique.
Si l'ambiance est trop silencieuse ou si je perçois du mal à l'aise, j'attaque parfois avec des questions du genre "est-ce que vous croyez en la vie après la mort, depuis que vous faites du compost ?", ou bien des accroches d'actualité, loufoques ou qui retournent un peu notre façon de penser.
Dernière chose - et pas des moindres : c'est comme pour tout, il faut “être possédé” pour que l'animation marche mieux et que le message passe mieux. Ce n'est pas toujours facile si on fait une animation toujours identique, que l'on est fatigué ou que l'audience n'est pas réceptive, mais il vaut mieux être possédé par le sujet que l'on présente.