AURA, proximité, gestion, biodéchets, paillage, compostage, collectivités

Lettres d'info

La lettre d'information du Réseau est à destination des professionnels du compostage mais aussi des particuliers qui souhaitent s'enrichir de données et d'exemples concrets sur le compostage/paillage.
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Gestion des grosses quantités de bio-déchets
N°6 | Juin 2019
RCC Région La Lettre d'INFO
du RCC Auvergne-Rhône-Alpes
Juin 2019
Depuis le 1er janvier 2012, les personnes qui produisent ou détiennent une quantité importante de bio-déchets ont l’obligation de les trier et de les faire valoriser dans des filières adaptées telles que le compostage ou la méthanisation. Cette nouvelle lettre d’information du réseau compost citoyen Auvergne Rhône-Alpes s'intéresse aux aspects techniques et aux contraintes (principes, atouts et limites) du compostage des grosses quantités avec des témoignages et des exemples concrets. La gestion de proximité se limite-t-elle à 52t/an définies par l’arrêté d’avril 2018? Jusqu’à quel volume peut-on gérer manuellement? Quel est notre périmètre de travail? Nous reviendrons également sur les aspects réglementaires liés à la gestion de gros volumes et visiterons des sites gérant en proximité entre 10 et 52 tonnes annuelles de biodéchets.

Comment comprendre les termes "grosses quantités" et "gestion de proximité" ?

Le décret relatif à la gestion des biodéchets (Article R. 543-225) a imposé de manière progressive entre 2012 et 2016 le tri et la valorisation à tous les producteurs ou détenteurs d’une quantité importante de déchets composés majoritairement de biodéchets. La dernière obligation concerne des tonnages supérieurs à 10 tonnes.
Pourrait-on donc affirmer que «grosses quantités » concerne tout ce qui est supérieur à 10 tonnes gérées par année ? C’est ce que dit la réglementation. Cette définition n’est toutefois pas si importante que cela puisque l’obligation légale de valorisation des biodéchets a été généralisée par la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte à 2025 et par l’Europe dans le paquet « économie circulaire » pour 2024. Tout producteur est donc un producteur concerné dès 2024.
La gestion de proximité est une solution pertinente pour les gros producteurs qu’ils soient producteurs de volumes inférieurs ou supérieurs à 10 tonnes/an : gestion sur site sans transport ou à faible distance, lien au sol, travail manuel plutôt que mécanisé, …
Les volumes qui peuvent être pris en charge en gestion de proximité ne sont pas à notre avis clairement identifié ni par les acteurs de la filière, ni par le cadre réglementaire même si les différentes publications et réglementations des ministères concernant le compostage de proximité permettent d’en définir le cadre de manière de plus en plus précise. Il reste toutefois encore des zones d’ombre qui devront être éclaircies par le législateur
L’arrêté du 9 avril 2018 fixant les dispositions techniques nationales relatives à l’utilisation de sous- produits animaux et de produits qui en sont dérivés, dans une usine de production de biogaz, une usine de compostage ou en « compostage de proximité » était attendu depuis longtemps et apporte des précisions indispensable sur les conditions de production et d’usage des composts.
Par dérogation à la réglementation, le site de « compostage de proximité » en dessous de 52 t/an est exempté d’agrément pour cette activité, ainsi que d’enregistrement. En ce qui concerne l’usage des composts produits, l’arrêté en définit le cadre : utilisation interdite sur des pâturages ou des terres destinées à la production de plantes fourragères destinées à l’alimentation animale. Usage des composts uniquement par les producteurs (habitants participant, services livrant du broyat, ….) et ce sur le territoire de la collectivité concernée ou les communes périphériques. Les articles L. 255-2 à L. 255-5 du code rural et de la pêche maritime définissent le cadre lors de la cession à un tiers et ce pour un usage local limité en cultures maraîchères aux cultures de racines.

Le compostage de proximité est-il donc défini au niveau des tonnages pris en charge par le cadre de cet arrêté, soit à 52 tonnes/an au maximum ?

Pas vraiment, il reste possible pour de la gestion de proximité de demander un agrément et un enregistrement pour des quantités supérieures à 52 tonnes/an.

Quel(s) seuil(s) définir pour la gestion de proximité ?

La réflexion est à conduire par les acteurs concerné. Des échanges informels ont déjà eu lieu mais à ce jour aucun groupe de travail ou séminaire n’ont été mis en place. Mon avis sur le sujet est plutôt de ne pas limiter la gestion de proximité aux tonnages définis par l’arrêté du 9 avril 2018. De nombreuses structures prennent d’ailleurs en charge des volumes supérieurs à 52 t/an en collectant des gros producteurs que cela soit de restaurateurs, des EPADH ou de surfaces commerciales: pensons en particuliers aux Détritivores à Villeurbanne dans l’agglomération lyonnaise ou au modèle mis en place par Compost in situ développé dans l’agglomération de Nantes et avec des développements en cours sur d’autres agglomérations. Quels seront les éléments de réflexion : distance maximale de collecte ? tonnage maximum sur un site ? lien avec les personnes collectées favorisant leur implication citoyenne ai-je entendu à de nombreuses reprises ? gestion manuelle ou mécanisée ? usage local des composts produits ? et bien sûr cadre légal dans lequel cette activité peut se mettre en place. Une réflexion à conduire de manière collégiale avec tous les acteurs concernés, institutions comprises.

Concernant le cadre légal encore, les dépôts de matières fermentescibles doivent respecter les règles de l’article 158 du RSD type, dès qu’ils dépassent 5 m3 en instantané, qui précise les distances des sources d’alimentation en eau potable. Leur implantation doit satisfaire aux prescriptions générales ou particulières relatives aux périmètres de protection des sources, puits, captages ou prises d'eau. Leur implantation est, en outre, interdite à moins de 35 mètres des puits et forage, des sources, des aqueducs d’eau potable et de toute installation souterraine ou semi-enterrée utilisée pour le stockage des eaux, que ces dernières soient destinées à l'alimentation en eau potable ou à l'arrosage des cultures maraîchère, des rivages, des berges des cours d'eau. En ce qui concerne la distance des habitations (200 mètres minimum) et des voies de communication (5 m minimum) nos sites de compostage ne sont pas couverts par cette restriction.

Existe t-il des limites à la gestion manuelle?

Concernant les volumes traités en gestion de proximité, quelles sont les limites à la gestion manuelle ? J’entends souvent dire qu’un site de compostage partagé qui gère plus de 3 à 5 tonnes année représente trop de travail pour du travail bénévole et manuel. Il est certain que cette analyse reste personnelle et dépend fortement de la capacité physique des bénévoles. A plusieurs et si les composts ne sont pas gorgés d’eau et en décomposition anaérobie, le travail ne me semble pas si pénible en soi. Le site de compostage de Compost 13 à Paris gère plus d’une quinzaine de tonnes par année avec une vingtaine de bénévoles. Il m’arrive assez régulièrement de transvaser deux bacs d’un m3 sur un site de compostage partagé où je suis bénévole et même seul le travail est effectué en moins d’une heure. Je ne ferai pas cela pendant 7 h de suite mais à raison de 2h de temps en temps cela me semble tout à fait possible. Il faut certes disposer des bons outils (une fourche à fumier légère et fonctionnelle), apprivoiser peu à peu son usage et ne pas avoir de problèmes de dos. Des sites de compostage autonome en établissement gèrent plusieurs dizaines de tonnes de déchets de retour de plateaux comme l’hôpital d’Ambert qui traite 17 tonnes par an. Tout est question de volonté et d’organisation de son travail pour ne pas devoir transvaser lors d’une même journée plus de 10 m3 de compost. En ce qui concerne l’organisation du chantier, avoir à l’esprit qu’il est judicieux et nécessaire de confiner dans des bacs les déchets frais. Pour se simplifier la tâche, il peut être pertinent de disposer les matières pré-compostées (1 à 2 mois minimum) en andain et réduire dès le troisième mois la fréquence des brassages si le mélange est bien équilibré. Le besoin d'homogénéisation des matériaux n’est plus nécessaire et le besoin en oxygène peut être satisfait par des brassages tous les 2 à 3 mois. La disposition en andain permet aussi d’envisager des systèmes de brassage mécanisé (chargeur, motoculteur, fraise à neige performante, …) de préférence sur une surface asphaltée ou bétonnée pour améliorer la stabilité des machines et éviter l’intégration de terre et cailloux dans les composts. L’alignement de nombreux bacs de maturation ne me semble pas une solution très fonctionnelle

Source: Règlementation des gros producteurs

Rédacteur : Christian Nanchen
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Exemple de gestion des bio-déchets dans un ESAT en Auvergne

MUROLL’ESAT de Ceyran s’est engagé depuis fin 2017 avec Alterre Idées, en partenariat avec le VALTOM, le SICTOM des Couzes et le Parc des Volcans d’Auvergne sur un projet de réduction et de valorisation de l’ensemble de ses biodéchets. L’ESAT sert près de 1100 repas par jour, ce qui génère environ 10 à 12 tonnes de déchets alimentaires par an. La première étape du projet a été de réduire d’environ 30% le gaspillage alimentaire Dans les cuisines, les premiers résultats sont encourageants avec par exemple un container poubelle de 700 litres en moins chaque semaine. Par ailleurs, de nombreuses initiatives ont récemment été engagées afin de limiter le gaspillage alimentaire chaque jour : adaptation des grammages, réduction de la taille des assiettes, découpe du fromage et des fruits pour les scolaires, etc.

Un dispositif de compostage en établissement a également été accompagné, permettant de composter 8 à 10 tonnes/an. Outre ces effets déjà très positifs, l’intérêt de ce projet est aussi d’impliquer les personnes en situation de handicap travaillant à l’ESAT en leur apprenant de nouveaux gestes quotidiens et en valorisant leur nouveau métier.

Enfin, l’acquisition d’un broyeur permet de réutiliser en paillage, produit de co-compostage les 39 tonnes de tailles (activités espaces verts) qui étaient auparavant acheminées en déchèterie.


Plus d’info sur lien où un clip montre un retournement et retrace l’ensemble du projet.

Rédacteurs : Pierre Feltz et Charles Brault, Alter idées

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Un exemple de gestion de grosses quantités à la Banque Alimentaire de Savoie

BANQUE ALIMENTAIRELa banque alimentaire récupère les invendus dans les grandes surfaces (loi de février 2016, lutte contre le gaspillage alimentaire), effectue un tri et redistribue à une quarantaine d’associations. Ainsi sur indications des assistantes sociales ce sont plus de 6500 repas/jour qui peuvent être distribués. Cette banque alimentaire (aucune ne se ressemble) fonctionne avec 150 bénévoles et un très petit budget (250 000 euros).

Au début, l’expérience de compostage a été abordé avec la culture de compostage partagé, sans porter attention à l’estimation initiale de 40 tonnes par an et grâce à un accès facile à des modules déclassés mobiles permettant de construire des bacs gratuitement. L’expérience a duré environ deux ans, l’établissement était amené à déménager à cette échéance. La découverte des nouveaux locaux a montré rapidement que le compostage ne pourrait pas suivre le déménagement. La banque alimentaire ne paye pas de redevance spéciale, elle n’a donc pas de motivation forte à faire des économies sur les déchets. Ce n’est pas un coût pour l’entreprise juste une charge assumée par la collectivité.

Les enseignements :
Sur le diagnostic préalable : 15 jours de pesée donnent une idée mais pas une trajectoire. Parmi les nombreuses variables qui ont influencé le processus :
Il a fallu tout d’abord comprendre que la production de compost est une phase à part entière de la production générale et donc de l’organisation de l’établissement, même si l’atelier était situé hors les murs.
Cette période a aussi été marqué par l’amélioration des relations avec les supermarchés : la qualité et les quantités de la collecte se sont améliorées. Donner n’est plus jeter à la poubelle. De plus cela a été amélioré par une meilleure connaissance du rythme des grandes surfaces : les dons sont plus importants certains jours de la semaine ou après un grand week-end.
La qualité du tri s’est aussi beaucoup améliorée en partie grâce aux retours de l’équipe compostage (emballages, élastiques). Les équipes de tri sont passés d’une étape où tout le rebus était jeté à une étape où les trois filières : les bénéficiaires, la nourriture pour animaux, et le compost s’organisent de mieux en mieux.

Pour être complet, le diagnostic préalable doit aussi croiser plusieurs objectifs : solidarité, lutte contre le gaspillage alimentaire et aussi pour certains bénévoles : l’insertion (inclusion) sociale et professionnelle.
Le diagnostic initial aurait dû être complété par une observation (compréhension) attentive du mode de fonctionnement de l’établissement : comment sont réparties (ou non) les responsabilités : le rôle des salariés, des bénévoles ayant des responsabilités, la nature du contrat moral passé avec les autres bénévoles... Les fonctions de formation et d’accompagnement des bénévoles doivent être particulièrement identifiées. Souvent les bureaux d’études qui interviennent dans les entreprises sur les questions d’économies d’énergie, de gestion des déchets se font accompagner d’un spécialiste en organisation et management des entreprises.
Toutes ces variables ont joué dans le passage d’un prévisionnel de 40 tonnes à plus de 80 tonnes an.

Cette augmentation a-t-elle eu un impact sur la production de compost ?
Oui sur la fatigue humaine, ce n’est pas la même chose de brasser 40 tonnes ou son double. Non sur la qualité du compost qui, en ce mois de mars, termine tranquillement son mûrissement dans les jardins des 150 bénévoles, dans des jardins partagés ou dans des jardins familiaux. Non sur la transformation de l’organisation de l’établissement. Parmi les 4 ou 5 solutions proposées, compostage chez un paysan, plate-forme avec d’autres gros producteurs, c’est la méthanisation au lycée agricole voisin qui a été retenue, la collectivité locale accompagnant la banque alimentaire pour le transport. L’effort fait sur la qualité du tri pouvait être prolongé.
Parallèlement la banque alimentaire a profité du déménagement pour améliorer sa gestion des cagettes, des cartons, des contenants pour les différents transferts.
Cependant, même avec une perspective de 40 tonnes, la question de la mécanisation des tâches aurait dû se poser au démarrage et le projet construit avec cette perspective : le broyage des plus grosses pièces, brassage et tamisage sont à mécaniser. La gestion des jus doit aussi être anticipée. Le seuil de passage à la mécanisation est probablement proche de 10 tonnes an selon mon expérience et les conditions de réalisation de cette expérience.

Rédacteur : Jean-Louis Darmet, membre du CA du RCCAURA et bénévole à la Banque Alimentaire

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Collecte de bio-déchets au Sictom du Guiers

Depuis 2014, le SICTOM du Guiers (22 communes et 25000 habitants) propose gratuitement (en lien avec la redevance spéciale) la collecte des biodéchets aux professionnels et administrations de son territoire (grande distribution, restaurants, fruitières, fleuristes, cantines des écoles collèges et lycées, maisons de retraite...).

En effet, depuis 2012, les gros producteurs de biodéchets (produisant + de 10T/an) ont l’obligation de trier à la source leurs biodéchets pour qu’ils suivent une filière de compostage ou de méthanisation :
Pour répondre aux exigences de la Loi Grenelle II (2010 - Obligation de tri à la source des biodéchets pour les « gros producteurs » - >10T/an à partir de 2016), et après avoir réalisé un diagnostic des besoins des gros producteurs de biodéchets (cantines, supermarchés, restaurants…) et étudié les pratiques des collectivités voisines, le SICTOM du GUIERS a donc décidé de mettre en place une collecte des biodéchets aux professionnels et administrations de son territoire.

Les biodéchets sont envoyés sur l’usine de méthanisation de Gruffy (Haute Savoie) pour produire du biogaz et du compost (digestat). Le biogaz est utilisé pour les réseaux de chaleur et d’électricité. Le biogaz purifié, semblable au gaz naturel, peut aussi être injecté dans le réseau de gaz naturel ou servir de biocarburant (technique en cours de développement en France).
Le coût à la tonne pour le SICTOM du Guiers s’élève à 193 € pour un tonnage collecté par an inférieur à 100 T et 175 € à partir de 100 T/an. Dans une optique incitative, ce coût n’est pas répercuté aux établissements collectés.

Tableau des coûts :

2014 (6mois) :4 établissements collectés par Tri Vallées, 21 tonnes collectées pour un coût de 4680e
2015 (12 mois) : 11 établissements collectés par Tri Vallées, 11 tonnes pour 12704e
2016 (12 mois) : 14 établissements collectés par Tri Vallées, 14 tonnes pour 14480e
2017 (12 mois): 38 établissements collectés par SME (Belley), 106 tonnes pour 22115e
2018 (6 mois) : 38 établissements collectés par SME (Belley), 77 tonnes pour 14861e


Les déchets de boucherie ne sont pas pris en charge par la collecte. Ils ne sont pas autorisés en collecte OM et doivent être traités en filière d'équarrissage.
La collecte est assurée depuis 2017 par la société SME Environnement basée à Belley (01) sous convention annuelle. Une usine de méthanisation est en projet sur le territoire, ce qui permettrait de réduire les distances à parcourir avec ces biodéchets.

Rédacteur : Amélie Esmenjaud, MC à Compost'Action

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A Lyon, les Détritivores proposent une collecte de bio-déchets des gros producteurs

rccra_detritivores-248LES DÉTRITIVORES a pour objet de proposer un service professionnel de sensibilisation, de collecte et de compostage des déchets organiques de la restauration et des commerces alimentaires de proximité.
Au travers de cette activité, leur objectif est de :

• créer de nouveaux emplois pérennes pour des personnes en difficulté sociale et professionnelle d’accès à l’emploi notamment au travers de notre partenariat avec Territoire Zéro Chômeur (EMERJEAN) sur le quartier de Villeurbanne Saint Jean

• créer une nouvelle boucle d’économie circulaire et locale, et œuvrer pour une utilisation raisonnable des ressources naturelles, via la lutte contre le gaspillage alimentaire et la diminution des rejets de CO2

• détourner de l’enfouissement ou l’incinération les biodéchets de restauration,
participer à la dynamique de reverdissement de la ville, et notamment aux projets d’agriculture urbaine

• renforcer l’engagement RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) des organisations privées et publiques.


Modèle : création de petites plate-formes de compostage semi-industrielles de capacité d’environ 200T/an sur terrain inexploité et mis à disposition (exemple friche industrielle) - notre première plate-forme se trouve à Villeurbanne Saint-Jean, sur un terrain préempté par la Métropole de Lyon en vue d’y construire une ZAC en 2022 - compostage en cellule de 12m3 construites en bois de coffrage non traité avec géotextile et toiture amovible - 7 tonnes de biodéchets peuvent être compostés dans une cellule sur une période de 4 à 6 mois - besoin d’environ 12 cellules sur 600m2 pour traiter 200T/an - tri des indésirables sur table de tri et broyage dans un broyeur à végétaux équipés d’une grille spéciale déchets humides - remplissage et retournement à l’aide d’un mini chargeur - broyat de bois en provenance des élagages d’arbres feuillus des communes limitrophes

Collecte : échange standard de bac roulant 120 L en camion équipé de rampe
Ressources humaines : les prestations de collecte, compostage, construction et lavages de bacs sont toutes réalisées par EMERJEAN, entreprise à but d’emploi du programme “Territoire 0 Chômeur” sur le quartier de Villeurbanne St Jean
- en plus des deux fondateurs Gaétan Lepoutre et Vincent Dujardin, Andréa Ferry a rejoint l’équipe fin 2018 pour développer l’activité - le recrutement d’un chargé d’exploitation est lancé pour accompagner la montée en charge de 2019

Au niveau réglementaire, les Détritivores ont pris contact avec la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) du Rhône pour les informer du projet et examiner les contraintes réglementaires à respecter. A partir du moment où les biodéchets sont collectés sur plusieurs sites et pour tout projet entre 52 tonnes et 730 tonnes (limite inférieure ICPE) un agrément sanitaire est nécessaire. Plusieurs éléments sont examinés dans le cadre d’une demande d’agrément :
• procédure de marche en avant à respecter comme dans les cuisines. Il ne faut pas qu’il ait contact entre le biodéchet pouvant contenir des germes et le compost hygiénisé.
• respect d’un couple chaleur / temps pour hygiéniser les DCT, par exemple 70 ° pendant une heure ou encore 65 ° pendant 3 jours
• traçabilité, c’est-à-dire l’identification de la provenance et la destination de chaque bac collecté
• broyage des déchets en dessous de 12 mm
• méthodologie identifiée pour solutionner des éventuelles nuisances (rats, odeurs, mouches, …)
• récupération et canalisation des jus avec retour dans le milieu naturel après passage par un tamis à maille inférieure ou égale à 6 mm.


Les Détritivores ont prévu une solution plus pertinente d’un point de vue environnemental avec l’installation d’un bac avec un lit de sable et des plantes phytosanitaires.
La zone d’achalandage concerne tout le Grand Lyon avec une distance maximale de 12 km entre le point collecté le plus éloigné et le site de compostage actuel. L’installation de nouvelles plate-formes de compostage permettra de réduire cette distance à 5 km.

Au niveau coûts des prestations, il varie en fonction des tonnages collectés, vu l’impact des dépenses liées à la collecte. Les Détritivores pratiquent un coût unique par bac collecté. Plus le producteur a des tonnages importants à prendre en charge, plus son coût/tonne sera bas. Les coûts pratiqués se situent dans les prix du marché.
La nouveauté d’avril : mise en route d’un composteur électromécanique sur le site d’occupation temporaire de l’ancien bâtiment de l’IUFM mené par le CCO à Villeurbanne La Soie - ce procédé de compostage remis au goût du jour par LES ALCHIMISTES de Paris avec qui nous travaillons en étroite collaboration peut permettre de composter tout type de biodéchets dans des zones urbaines denses de part la maîtrise des nuisances. Pour cette expérimentation les clients se trouvent dans un rayon de 2km ce qui permet une collecte en vélo à assistance électrique et remorque avec bac modulo de 35L.

LES DÉTRITIVORES LYON - SAS DOUGLAS (labélisée ESUS)
Date de création de la société : avril 2018
Première collecte : juin 2018


Rédacteur : Christian Nanchen avec l'aide de Vincent Dujardin des Détritivores

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Composter plus de 10 tonnes de bio-déchets par an – Quelques exemples en Auvergne

Le VALTOM (syndicat départemental de traitement et de valorisation des déchets du Puy-de-Dôme et du nord de la Haute-Loire) propose depuis plusieurs années d’accompagner des communes ou des communautés de communes de son territoire dans la gestion de leurs biodéchets. Ce programme, appelé ORGANICITE®, permet, en partenariat avec la collectivité à compétence collecte, la mise en place d’un programme personnalisé d’actions visant à réduire et à optimiser la gestion des biodéchets sur le territoire concerné en s’appuyant sur 3 axes de travail :

• Le compostage

• La lutte contre le gaspillage alimentaire

• Le jardinage au naturel.

Depuis 2015, le dispositif ORGANICITE® a permis de mettre en place 36 sites de compostage en établissement sur 12 territoires différents au sein d’un hôpital, d’EHPAD, d’ESAT ou encore d’établissements scolaires. Ces sites traitent entre 3 et 25 tonnes de biodéchets par an. Voici quelques exemples des projets lancés dans le cadre d’ORGANICITE® qui traitent plus de 10 tonnes / an:

• Le site de compostage d’un supermarché à St Georges de Mons (63)

• Le site de compostage des restaurateurs de la commune de Murol (63)

• Le site de compostage mutualisé de Pontaumur (63).

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COMPOSTAGE DES INVENDUS AU SUPERMARCHE DE ST GEORGES DE MONS (63)


Type d’établissement et partenaires :
Supermarché, VALTOM, SICTOM Pontaumur-Pontgibaud
Contexte / Objectifs du projet :
Le supermarché était à la recherche de solutions pour se mettre en conformité avec la loi « Gros Producteurs » de juillet 2010.
Date de lancement du projet : Juillet 2015
Quantité de biodéchets traités :
Environ 15 tonnes de biodéchets /an
Type de biodéchets :
Fruits et Légumes invendus
Ressource en matières carbonées :
Broyat de taille fourni par le SICTOM Pontaumur-Pontgibaud
Equipement pour le compostage :
1 Composteur grande capacité constitué de 5 cellules (soit 5 m3 de capacité de traitement) fourni par le VALTOM
Bac de collecte de 60 litres et outils à main (croc, fourche, etc.)
Organisation / Fonctionnement du site de compostage :
Le site de compostage est entièrement géré en interne par l’employé du supermarché responsable du rayon fruits et légumes, qui a été formé à la pratique du compostage. En terme de réglementation, les mêmes exigences que celles des déchets de table et de cuisine ont été suivies.
Accompagnement du site :
Bureau d’étude mandaté par le VALTOM pour la mise en place du projet
L’accompagnement et le suivi du projet sont assurés par 2 maîtres-composteurs du VALTOM et du SICTOM Pontaumur-Pontgibaud
Avantages et bénéfices :
Solution de traitement sur place des biodéchets du supermarché
Diminution importante de la redevance d’enlèvement des ordures ménagères
1er supermarché auvergnat a adopté ce mode de gestion
Difficultés et limites rencontrées :
Le projet repose uniquement sur le référent de site
Charge de travail importante pour les opérations de transfert, retournement et mise en andain des composts. Pas de possibilité de mécanisation de ces opérations
Temps de travail et coûts:
Le temps de travail a été estimé à 9 jours par le MC pour la mise en place du projet et à 2 jours pour le MC et 45 jours pour le référent de site pour le fonctionnement. Les coûts liés à l’investissement (matériel, composteurs, signalétique, diagnostic, mise en place suivi, mise en route année 1) ont été estimés à 1752e/an et les coûts de fonctionnement (apports, retournements, contrôles suivi, petit équipement, broyat) à 740e/an sur 5 ans, soit un projet à 2492e (166e/an/tonne de biodéchets alimentaires)

rccra_murol-249COMPOSTAGE DES DECHETS DES RESTAURATEURS DE LA COMMUNE DE MUROL (63)

Type d’établissement et partenaires :
Restaurants, VALTOM, commune de MUROL, SICTOM des Couzes
Contexte / Objectifs du projet :
Murol est une commune touristique qui voit sa population multipliée par 10 en période estivale, et donc la production de déchets. Cette forte production de biodéchets entraîne la présence de rats et nuit à l’image de la commune.
L’objectif de cette action est de mettre en œuvre une solution pérenne de traitement de ces biodéchets.
Date de lancement du projet : Juillet 2016
Quantité de biodéchets traités :
Environ 12 tonnes de biodéchets /an (dont plus des 2/3 entre juin et septembre)
Type de biodéchets :
Reste de préparation et retour des repas
Ressource en matières carbonées :
Broyat de taille fourni par commune de Murol. La commune gère un parc forestier de plusieurs hectares. Le dispositif ORGANICITE a permis de financer l’acquisition d’un broyeur de végétaux. Le broyat produit est utilisé pour le site de compostage, et en paillage par les agents des services techniques de la commune.
Equipement pour le compostage :
2 composteurs grande capacité constitués de 5 et 3 cellules (soit 8 m3 de capacité de traitement) fourni par le VALTOM
Bacs de collecte de 60 litres et outils à main (croc, fourche, etc.)
Organisation / Fonctionnement du site de compostage :
Les biodéchets sont collectés par les agents municipaux lors de leur tournée matinale, puis transportés sur la plateforme des services techniques de la commune pour être compostés.
L’agent technique référent du site du compostage a été formé.
Utilisation du compost par les services techniques pour le fleurissement de la commune (plantations de fleurs en bacs)
Accompagnement du site :
Bureau d’étude mandaté par le VALTOM pour la mise en place du projet
L’accompagnement et le suivi du projet sont assurés par 1 maître-composteur du VALTOM et 1 agent du SICTOM des Couzes (en cours de formation)
Avantages et bénéfices :
Forte implication de la commune.
Solution de gestion globale qui répond à 2 problématiques :
• L’afflux important de biodéchets en période estivale
• La gestion des déchets de tailles du parc forestier (arrêt du brûlage)

Ce projet a également permis à la commune de Murol de renforcer certains écolabels touristiques
Difficultés et limites rencontrées :
Grande variabilité des quantités apportées (remplissage des cellules très rapide en période estivale), ce qui perturbe la rotation des cellules et impose de reporter les opérations de transfert. Ces dernières sont réalisées après la période de forte activité.
Quantités de déchets importantes mais possibilité de « mécanisation » pour les opérations de mise en andain et de retournement des andains de maturation grâce aux engins disponibles au services techniques de la commune
Projet qui repose essentiellement sur un agent de la commune, ce qui peut entraîner quelques erreurs lors de ces absences.
Temps de travail et coûts:
Le temps de travail a été estimé à 9 jours par le MC pour la mise en place du projet et à 2 jours pour le MC et 33 jours pour le référent de site pour le fonctionnement. Les coûts liés à l’investissement (matériel, composteurs, signalétique, diagnostic, mise en place suivi, mise en route année 1) ont été estimés à 1252e/an et les coûts de fonctionnement (apports, retournements, contrôles suivi, petit équipement, broyat) à 620e/an sur 5 ans, soit un projet à 1872e (187e/an/tonne de biodéchets alimentaires)

rccra_pontaumur-250SITE DE COMPOSTAGE MUTUALISE DE PONTAUMUR (63)

Type d’établissement et partenaires :

Lycée agricole, Collège, EHPAD, VALTOM, SICTOM Pontaumur-Pontgibaud, Commune de Pontaumur
Contexte / Objectifs du projet :
L’objectif est de mettre en œuvre une solution mutualisée de gestion des biodéchets entre 3 établissements de la commune qui ont une forte production de biodéchets.
Date de lancement du projet : Mars 2017
Quantité de biodéchets traités :
Environ 18 tonnes de biodéchets /an
Type de biodéchets :
Reste de préparation et retour des repas
Ressource en matières carbonées :
Broyat de taille fourni par la commune et le SICTOM Pontaumur-Pontgibaud
Equipement pour le compostage :
3 composteurs grande capacité constitué de 5 cellules (soit 15 m3 de capacité de traitement) fourni par le VALTOM
Bacs de collecte de 60 litres et outils à main (croc, fourche, etc.)
Adaptation d’une remorque pour la collecte des bacs
Organisation / Fonctionnement du site de compostage :
1 référent compostage dans chaque établissement + agents techniques municipaux
Collecte quotidienne des déchets par l’un des établissements (rotation hebdomadaire) et apport sur le site de compostage
Adaptation d’une remorque pour faciliter le transport des bacs de collecte
Aménagement du site de compostage (Cabane et Réserve d’eau)
Utilisation du compost par les établissements participants et par les services techniques de la commune
Accompagnement du site :
Bureau d’étude mandaté par le VALTOM pour la mise en place du projet
L’accompagnement et le suivi du projet sont assurés par 2 maitres-composteurs du VALTOM et du SICTOM Pontaumur-Pontgibaud
Atouts et opportunités :
Complémentarité de cette action avec les diagnostics gaspillage alimentaire réalisés sur chaque établissement.
Volonté de la commune de proposer une solution pérenne
Détournement cumulé de biodéchets important
Difficultés et limites rencontrées :
Organisation complexe à mettre en place entre les différents acteurs et quelques difficultés de coordination
Temps important pour mettre en place l’organisation entre les différents apporteurs
Charge de travail importante compte tenu des quantités traitées. Ce projet qui nécessite la mobilisation de nombreux partenaires en particulier pour les opérations de retournement / mise en andain
Temps de travail et coûts:
Le temps de travail a été estimé à 9 jours par le MC pour la mise en place du projet et à 2 jours pour le MC et 45 jours pour le référent de site pour le fonctionnement. Les coûts liés à l’investissement (matériel, composteurs, signalétique, diagnostic, mise en place suivi, mise en route année 1) ont été estimés à 1752e/an et les coûts de fonctionnement (apports, retournements, contrôles suivi, petit équipement, broyat) à 740e/an sur 5 ans, soit un projet à 2492e (166e/an/tonne de biodéchets alimentaires)

Rédacteur : Cyril Brunel, Maître composteur au Valtom
Merci au Valtom pour la transmission des coûts et des temps de travail

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Compost In Situ : une solution de compostage de proximité pour les professionnels

rccra_compost-in-situ-252Créée en 2014, la coopérative Compost In Situ est constituée d'une équipe engagée dans des valeurs de solidarité, de respect de l’environnement et d’une économie respectueuse de l’humain. Installée à Nantes, Compost In Situ rayonne dans toute la région Pays de la Loire (et dans toute la France pour la vente d'équipements).


La solution Compost In Situ s'adresse à tous les professionnels gros producteurs de déchets organiques:
• Restauration d'entreprise
• Grandes et Moyennes Surfaces
• Production alimentaire industrielle
• Hôtels et restaurants associés
• Hôpital, clinique, EHPAD et IME
• Restauration scolaire (maternelle à universitaire)


Compost in situ propose aux établissements producteurs de biodéchets un service de collecte de proximité dans des caisses palettes (palox) étanches. La collecte est bi-hebdomadaire ou hebdomadaire. Grâce à la fourniture de broyât (déchets verts broyés) il est également proposé aux sites éloignés une collecte plus espacée (toutes les 3 ou 6 semaines) sans aucune nuisance olfactive et limitant ainsi les transports et la production de CO2. Ces matières collectées sont regroupées sur une plateforme logistique et mises en tas en mélange avec du déchet vert par lot de 50 tonnes. Les bacs sont ensuite lavés et préparés pour une prochaine collecte.
Le lot de compost, une fois constitué est transporté chez un agriculteur partenaire à proximité de la plateforme de regroupement. Il est mis en « andain » (tas allongé) et bâché. Après deux ou trois retournements et un suivi régulier de la température (phase thermophile), le compost est laissé sur place en andain pendant 4 mois (phase maturation). L'andain n'est plus brassé pendant cette période. En fin de processus, il est « criblé » sur place et épandu sur les parcelles de l’agriculteur. Toutes ses opérations sont régulièrement tracées de l’origine des biodéchets à l’épandage du compost sur des parcelles ciblées.

Voici un exemple de client de Compost in Situ : “depuis décembre 2014, le restaurant de la Société Générale, géré par Eurest, société de restauration en entreprise, tri les déchets de préparation des repas et les restes d’assiette au niveau de leur quai de transfert des poubelles. Nous leur avons mis une dizaine de palox à disposition, avec une réserve de broyat pour le pré-compostage de la matière organique sur leur site. Une fois toutes les 3 semaines, nous assurons le transfert de ces palox vers notre plateforme de regroupement à Treillières, qui est une fumière bétonnée et qui dispose d’une fosse pour récupérer les jus générés lors du lavage des palox. Par la suite, les matières organiques sont compostées directement en bout de champs auprès d’agriculteurs partenaires.De déchets partant au tout-venant, les restes alimentaires de la Société Générale se transforment en ressource nécessaire pour le maraîchage: l’illustration parfaite de la transformation d’une économie linéaire vers une économie circulaire!”

Au niveau des coûts, Compost in Situ se situe à un coût de 110 à 150e la tonne selon le volume et la fréquence de collecte avec un objectif à court terme de 2500tonnes collectées.

Il n'y a pas d'obligation de normer le compost puisque c'est l'agriculture qui le reçoit et le faire maturer en bout de champ. Les agriculteurs ont en revanche besoin d'un agrément sanitaire puisqu'il y a matière avec sous produits animaux importés. Compost in situ fait par contre des analyses pour être sûr d'avoir du compost de qualité.

Au printemps 2016, Compost in situ étend son action avec la création de Compost in Situ Sud-Ouest. A l'horizon 2020, la coopérative compte couvrir l'ensemble du territoire national en créant des établissements dans d'autres métropoles françaises. Ces établissements seront organisés en coopérative.


Plus d'infos : http://compostinsitu.fr/
Lien vidéo d'une conférence de présentation de Compost in Situ : https://www.youtube.com/watch?v=qzuWzm84zsI&t=69s

Rédacteur : Amélie Esmenjaud, MC à Compost'Action

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La 4ème Rencontre régionale des acteurs de la gestion de proximité des bio-déchets en Auvergne Rhône-Alpes

rccra_ag-247Les 11 et 12 avril derniers se sont réunis près de 80 acteurs de la PGPROX à Lempdes dans le Puy-de-Dôme sur le Campus de Vétagro’Sup.
Que s’est-il dit et que c’est-il passé pendant ces deux jours?

Après l’Assemblée générale du Réseau compost citoyen AURA, où Christian Nanchen, co-président, a présenté le rapport moral 2018, les comptes annuels ont été présentés par Annie gauthier, trésorière. Nous avions choisi cette année de proposer le rapport d’activités sous forme participative selon la méthode du 6/14 (6 minutes de présentation et 14 minutes d’échanges) autour de 3 pôles parmi lesquels les participants circulaient : un pôle montée en compétences (journées d’échanges, formation Maître composteurs, Jeunes pousses), un pôle outils ( site internet, inventaire outils de com’, coordination) et un pôle essaimage (Lettre d’info, Tous au compost, Café compost).
A l’occasion de ces ateliers participatifs, outre des propositions d’évolution de nos outils, des besoins de formation des participants, des thèmes de travail pour l’avenir ont émergé :

• une vraie réflexion est à mettre en place concernant la communication dans notre domaine, ses supports et ses modalités entre le trop d’information via les mailing, le besoin de faire connaître la gestion de proximité des biodéchets et la nécessité pour tous d’avoir accès à des informations synthétiques et à jour sur ce domaine (réseaux sociaux, rencontres physiques, etc.).

• de nombreuses questions techniques sur le compostage, avec des demandes de formation sur la gestion des gros volumes suite aux deux journées de formation sur ce thème réalisées en 2018

• l’importance de communiquer sur la qualité des formations dispensées par les formateurs référencés Gprox notamment auprès des collectivités pour garantir la formation des référents de site et permettre une bonne gestion des sites de compostage partagés

• le questionnement sur la manière de convaincre les élus de donner sa juste place à la gestion de proximité des biodéchets pour répondre aux attentes des échéances de 2023.


Après les votes du nouveau conseil d’administration et de la modification de l’adhésion des particuliers passant de 10 à 15 €, Yves Benoit nous a fait prendre de la hauteur avec une conférence sur sa gestion du potager, permaculture et zénitude au jardin.
Le lendemain, Laurent Battut, le président du Valtom nous a présenté sa politique des déchets, accompagné de son directeur.
Mme Elodie Delobel est venu faire un point sur le Plan Régional Déchets de la Région et répondre aux nombreuses questions des participants.

Un world Café a permis de proposer des idées sur 4 questions d’actualité :
• Le Réseau et moi: Etat des lieux et perspectives

• Comment sensibiliser les futurs élus? échanges des visions et des stratégies les élus locaux, les régionaux ?

• Les limites de la gestion de proximité: quantités, procédés et distances

• Risques sanitaires et compostage: entre peurs, et données objectives

Ce travail donnera lieu à des groupes de travail où les volontaires seront invités à participer.

Une enseignante chercheure de Vétagro’Sup, Mme Nathalie Vassal a présenté la pratique du compostage dans l’agriculture en France. Elle nous a permis de faire des ponts avec le champ de l’agriculture.

Et pour l’après-midi, les deux maîtres composteurs du Valtom, Tarik Nouar et Cyril Brunel avaient organisé un véritable Compost’tour avec un site de compostage de village où les élus et les référents de site nous attendaient, un site de compostage de quartier où les habitants regroupés nous ont présenté leur démarche collective et leur intérêt à composter ensemble dans un lotissement, et enfin, l’agent d’entretien d’un habitat collectif nous a accueilli sur l’un des sites de compostage qu’il gère à partir des dépôts des habitants.

En conclusion, deux journées de travail dans une très bonne ambiance! Les participants ont fortement apprécié le fait de se rencontrer physiquement et de travailler ensemble avec les méthodes participatives, les visites de sites et la valorisation des collectivités et des référents de site accueillants.
Un grand bravo à toute l’équipe du Conseil d’administration qui ont été à la fois organisateurs et animateurs!

rccra_valerie-colin-portrait-211Valérie Colin, coordinatrice du Réseau compost citoyen Auvergne Rhône alpes.

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La communication orale 2/2
N°5 | Fév. 2019
RCC Région La Lettre d'INFO
du RCC Auvergne-Rhône-Alpes
Fév. 2019
Suite à notre dernier numéro sur la communication, voici dans cette nouvelle lettre du Réseau compost citoyen Auvergne Rhône-Alpes un 2e volet sur la même thématique mais avec des articles complémentaires. Vous trouverez notamment de nombreux témoignages de formateurs et/ou d’agents de collectivités qui partagent des outils, des trucs et astuces, des expériences qui pourront certainement vous être utiles, notamment pour organiser ou promouvoir les prochaines actions phares du réseau : Tous au compost! et Café compost. Inspirez-vous des outils proposés ainsi que de ceux proposés sur notre site internet et contactez-nous si vous en avez d’autres à partager, nous pourrons les diffuser. Nous avons toujours à coeur dans le réseau de mutualiser nos connaissances et de nous enrichir les uns les autres pour faire avancer notre pratique. Bonne lecture.

Christian Nanchen
Valérie Suter
Co-présidents du RCC AURA

Communiquer dans l’espace public, mode d’emploi !

comm Nombre d’entre vous ont des objectifs de promotion du compostage individuel ou du compostage de proximité en général, et rien de tel qu’un stand pour promouvoir ces pratiques : au marché hebdomadaire, à la foire bio du coin, aux rencontres et autres manifestations rassemblant les foules !
Le public, intrigué par la présence de broyeurs, de compost ou d’exemple de paillage à même le sol s’approche et le dialogue s’établit : nous pouvons échanger nos pratiques et servir les messages de prévention et recommandation habituels. Ce type d’actions permet de créer du lien, de recruter pour des réseaux de guides composteurs-pailleurs ou encore de se faire de nouveaux contacts avec lesquels nous collaborons un jour ! Efficace !
Efficace oui, mais…

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Une communication efficace, ça s'apprend !

Ce n'est pas parce que l'on sait parler que l'on sait communiquer ! Avez-vous remarqué ?

Il y a de multiples raisons pour lesquelles tout le monde ne passe pas à l'action : réticences, résistances, barrages, peurs, changement d'habitudes, méconnaissance, etc. Et si nous n'en tenons pas compte, nous passons à côté de notre objectif et nous nous épuisons ! Partageons un secret inavouable sur les résistances au changement. Une résistance : en physique, c'est une force, une énergie qui lutte contre une autre force de même intensité. Qu'est-ce que cela veut dire pour nous ? Si je pousse quelqu'un (en essayant de le convaincre), il va me repousser avec la même force ! Chercher à convaincre génère donc de la résistance !

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Un module déjà tout prêt pour se former à communiquer sur le compostage ! le GC 12

Le module GC12 « Informer les publics » du parcours de formation Guide-composteur est idéal pour se former à communiquer avec différents publics.
Pour rappel, l'ADEME le formalise en ½ jour : avec trois objectifs :
1. Définir les principes de la communication
2. Identifier les préjugés du public, les socio-types
3. Adapter son discours en fonction du public

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Les méthodes participatives pour communiquer : Témoignages des formateurs de la Région AURA

VColin Valérie Colin, Coordinatrice Réseau compost Citoyen Auvergne-Rhône-Alpes, Saint Clair de la Tour, Isère

Son outil préféré : le théâtre forum. Proche du jeu de rôle, cette méthode s’en distingue par la participation des personnes qui deviennent spect-acteurs, les situations problèmes (ou en impasse, ou à améliorer) sont les leurs, elles sont jouées par elles-mêmes et les spectateurs interviennent pour tester une nouvelle manière de répondre dans la situation problème. La recherche de solution est ainsi collective et les réussites peuvent se reproduire. C’est d’une part un outil que j’utilise pour mettre artificiellement et de manière active les stagiaires dans une situation professionnelle sur laquelle une nouvelle compétence est attendue. La scène problématique est jouée une première fois (à peu près comme elle s’est passée ou comme elle pourrait se passer), puis la scène est rejouée (autant que nécessaire) avec de nouveaux acteurs issus du public qui testent une nouvelle manière de faire, de répondre, de communiquer. L’animateur, nommé le “Joker”, est celui qui guide la méthode et amène aussi certaines propositions d’outils de communication : écoute active, communication bienveillante, outils de résolution de conflits, etc. C’est l’occasion pour les stagiaires de les essayer dans un cadre sécurisant et surtout de se les approprier ainsi que d’en voir les effets directs sur l’interlocuteur et sur eux-mêmes...

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Les méthodes participatives pour communiquer : Témoignages des formateurs de la Région AURA

CNanchenChristian Nanchen, co-président RCC AURA, Mens, Isère

L’intérêt de la méthode participative : Avant d'agir comme formateur, j'ai été enseignant et j'ai toujours été intéressé par les approches qui rendent les élèves ou les participants à une formation actifs, curieux. C'est beaucoup plus intéressant et agréable pour un formateur. Quoi de plus triste et lassant qu'un groupe passif. Je pars aussi du constat, vérifié à de nombreuses reprises qu'il y a toujours moyen de s'enrichir par les questions, les témoignages des participants.
Autre point de mon approche, basé sur un savoir faire vieux comme le monde, Confucius par exemple. On sait bien qu'une personne apprend beaucoup mieux quand elle est impliquée, quand on l'amène à réfléchir à l'aide de son bon sens et des connaissances dont elle dispose déjà. Parfois on peut en tant que formateur donner une réponse à une question et constater que la personne n'a pas compris. Une question peut être liée à une incompréhension pas toujours clairement identifiée par la personne qui pose la question. Tant que cette incompréhension n'est pas identifiée et résolue, il n'est pas possible de maîtriser un savoir, sauf si on se contente d'un savoir livresque, non intégré et donc fragile et peu utile.

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Les méthodes participatives pour communiquer : Témoignages des formateurs de la Région AURA

zpicard Zoé Picard, Maître composteur, Sictom de la Région de Morestel, Isère

L’intérêt de la méthode participative : Dans le cadre de ma mission d’animation du réseau de guides composteurs de mon territoire, je les invite à des rencontres thématiques 3 à 4 fois par an. L’objectif : se retrouver, échanger, approfondir un sujet, faire ensemble ou bien organiser quelque chose de concret. Ce groupe, hétérogène, a besoin de trouver du sens dans ces rencontres. Pour les rendre efficaces et dynamiques, j’essaie d’utiliser les méthodes participatives.

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Les méthodes participatives pour communiquer : Témoignages des formateurs de la Région AURA

pfeltz Pierre Feltz, Formateur, Yronde et Buron, Puy-de-Dôme

Sa méthode préférée : J'aime particulièrement le jeu de rôle, qui s'utilise préférentiellement avec un public qui se connait déjà, et avec lequel on a du temps ! Au moins une journée, sinon plus. Il permet, malgré le côté artificiel du jeu, de se rapprocher de la réalité par des mises en situation tout à fait formatrices. Le principe est de permettre aux participants de s'approprier un sujet (par la lecture de documents, carte de rôle, etc.), avec une identité professionnelle qui est la leur, ou au contraire, tout à fait opposée à la leur. Ils seront ensuite amenés à vivre une situation professionnelle fictive face à d'autres personnes, comme dans la vraie vie. Par exemple, on peut simuler un entretien entre un directeur d'EHPAD et un Maître composteur, ce dernier devant présenter les tenants et aboutissants d'un projet de compostage. L’intérêt du jeu est bien sûr le retour que l'on peut faire collectivement - ici de l'entretien, pour dégager les éléments formateurs de la situation. Ce n'est qu'un exemple, très simple... la complexité du jeu de rôle peut amener à bien d'autres situations, comme la mise en place d'un comité de pilotage, une réunion, etc.

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Les méthodes participatives pour communiquer : Témoignages des formateurs de la Région AURA

rcrochetRomain Crochet, formateur, Compost’action, Chambéry, Savoie

L’intérêt de la méthode participative : Selon Benjamin Franklin : “Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends”.
Cette citation témoigne selon moi de la posture que devrait adopter un formateur. Un discours vertical et descendant ne permet l’intégration que d’une infime partie de ce qui est dit.
Lorsque je souhaite transmettre quelque chose, je mets l’accent sur deux éléments.
D’une part, il est nécessaire que le groupe fasse corps. En créant une atmosphère propice, confiance et créativité sont favorisées.
D’autre part, il s’agit de faire émerger les représentations des participants le plus rapidement possible. Les représentations sont comme des lunettes qui filtrent et colorent ce que l’on perçoit au regard de nos références culturelles. Rares sont les personnes qui n’ont aucun avis sur un sujet. Il est donc réellement bénéfique de permettre l’expression de ces avis pour mieux cerner la demande, ouvrir la porte aux richesses de chacun et libérer les représentations qui pourraient éventuellement devenir des obstacles.

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Les méthodes participatives pour communiquer : Témoignages des formateurs de la Région AURA

mcordonnierMarina Cordonnier, chargée de projet et référente Gaspillage Alimentaire à l’association Trièves Compostage et Environnement, depuis 6 ans

Ses méthodes préférées : Voici une méthode d’animation que j’utilise régulièrement sur nos ateliers lombricompostage à destination du grand public et idéale pour combattre les préjugés liés à la pratique du compostage en appartement : Le Vrai/ Faux. Le principe est très simple, je divise la salle en 2, un côté « vrai », un côté « faux », et au travers de plusieurs affirmations que je lance successivement (comme par exemple : « je ne peux pas partir en vacances plus d’une semaine sans que les lombrics meurent »), les participants doivent se positionner selon leur point de vue. Généralement, même quand une personne est certaine de sa réponse, elle se retrouve dans le doute en voyant d’autres personnes penser le contraire !

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Les méthodes participatives pour communiquer : Témoignages des formateurs de la Région AURA

pystilesClément PIVETEAU, Chargé de mission compostage, Pistyles, Villeurbanne (Rhone)

J’interviens essentiellement dans les copropriétés mon animation consiste à :
  Faire venir les personnes avec quelques biodéchets
  Les vider face à tout le monde dans un grande gamelle

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Les méthodes participatives pour communiquer : Témoignages des formateurs de la Région AURA

rmespoulhesRémi Mespoulhes, ex Auvergnat, ayant rejoint Compost in situ à Nantes !

Sa méthode préférée : de mon côté, je demande carrément à l'audience (directement ou indirectement) ce que je viens faire là et à partir d'une ou de plusieurs réponses, je démarre l'animation et l'adapte à ce qui ressort du public et à ce que j'en ressens.

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Les méthodes participatives pour communiquer : Témoignages des formateurs de la Région AURA

Damien BEURRIER, Ambassadeur du tri et de la prévention, Sictom Sud-Allier, Allier

Lorsque je fais des animations scolaires, je pose des questions et je fais appelle à la connaissance des enfants sur le sujet. Je suis beaucoup dans le questionnement et l’écoute de chacun.
Ce que je préfère, c’est lorsque l’on passe à l’observation des décomposeurs. Avec une démarche un peu scientifique. Les enfants sont à fond !

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Les méthodes participatives pour communiquer : Témoignages des formateurs de la Région AURA

ecorletElise Corlet, chargée des projets techniques, Sictom de la région de Morestel (Isère)

Ses méthodes préférées : J’aime utiliser deux icebreakers connus et efficaces.
La présentation croisée : positionnement en cercle et on échange entre voisins par duo pendant 2-3 minutes. Chaque personne présente ensuite son voisin au cercle. La présentation peut être cadrée par des questions de base : Nom, prénom, commune de résidence, fonction, ma demande pour cette réunion, …

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Les méthodes participatives pour communiquer : Témoignages des formateurs de la Région AURA

hguinotHélène Guinot, consultante et formatrice Biocyclade

Sa méthode préférée : Pour le module communication (GC 12) de la formation guide composteur, j’aime bien utiliser cet outil d’animation, absolument pas innovant mais efficace. Je prépare une liste de questions techniques (1 seule idée par question) que je fais tirer au sort par les participants. Je leur en fais tirer 3 en général, l’idée n’est pas de les mettre en difficulté donc ils préparent les 3 (5’ max par question) et répondent à celle avec laquelle ils sont le plus à l’aise, ou ils sont très à l’aise, à celle qui suscite le plus d’intérêt des autres participants. Les autres participants observent puis peuvent demander des précisions pour développer l’argumentation. Suivant le nombre de stagiaires, donc du temps dont on dispose, on peut faire un second tour ou bien choisir les questions où il est demandé de faire un rappel.

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La communication orale 1/2
N°4 | Déc. 2018
RCC Région La Lettre d'INFO
du RCC Auvergne-Rhône-Alpes
Déc. 2018
A l’heure où la mobilisation citoyenne passe par les réseaux sociaux, où les “influenceurs” déterminent le cours de la bourse par un simple post sur twitter, quelle communication et quelle posture de “communicant” doit-on adopter dans notre domaine d’activités : la filière de gestion des biodéchets? Il existe aujourd’hui de nombreux canaux de communication, mais quels sont ceux qui fonctionnent réellement aujourd’hui? Quels messages veut-on faire passer et quels messages sont retenus par nos différentes cibles? Le Réseau compost citoyen Auvergne Rhône-Alpes a souhaité consacrer cette lettre d’information à la communication; afin de donner envie à nos adhérents qui sont au contact de publics de communiquer autrement et in fine de les accompagner pour pouvoir monter en compétence sur le sujet. Comme ce sujet est très vaste, un deuxième numéro sera consacré à la communication début 2019 avec entre autres des exemples d'outils de communication. Bonne lecture à tous et bonne fin d’année !

Avec la généralisation des NTIC, c’est quoi la Communication ?

comm En moins d’une décennie, notre quotidien a été transformé suite au développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Aujourd’hui si on n’utilise pas Internet, si on ne possède pas un Smartphone et un ordinateur avec du Wifi et du haut débit, on est « déconnecté » de l’information, on ne peut plus communiquer. Dans ces conditions, ce n’est pas évident de définir la comm’.
Pourtant la comm’ est indispensable pour informer, expliquer, enseigner, influencer, convaincre. De manière générale, la comm’ sert à manifester une intention, à atteindre un objectif par rapport à une cible : la comm’ n’est jamais gratuite !
Quelles que soient vos réalisations, si vous ne communiquez pas à un public, si vous n’êtes pas présents dans les médias, vous n’existez pas !

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S’inspirer des outils existants : la page outil de comm’, les photothèques

Quel chargé de mission ou animateur n’a pas cherché longuement des images libres de droit pour les insérer dans ses flyers ou ses diaporamas? qui encore n’a pas scanné et rogné des images pour la création d’outils pédagogiques? Qui enfin n’a pas surfé sur les sites internets des collectivités ou assos à la pointe de la communication pour s’inspirer des affiches existantes ?
Nous n’avons pas tous des chargés de mission communication et autres professionnels de la discipline dans nos structures et pourtant, nous le savons : aujourd’hui, la communication est au coeur de nos métiers ! Pour alléger la charge des allergiques aux NTIC ou faciliter la vie (professionnelle, CQFD) des divers acteurs du compostage de proximité, nous avons créé sur notre site internet (https://www.compostcitoyen-auvergne-rhonealpes.org/compostage/outils) une nouvelle page dédiée aux outils de communications existants et permettant non plus de s’inspirer, mais de se partager les productions de chacun !

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Qu’est-ce qu’un « bon visuel » ?

visuel Avant toutes choses, rappelons qu’un visuel, tel qu’on l’entend dans « outil de communication » fait référence à une image et à un contenu.
Un bon visuel sera ainsi celui qui remplira les deux objectifs suivants :
  véhiculer une image fidèle et efficace, adaptée au support et au public,
  transmettre un message, le plus clairement possible, pour une bonne compréhension du lecteur.

Cela paraît évident et simple de prime abord, mais il faudra constamment éviter les écueils et les fausses pistes, et être attentif au moindre détail afin d’atteindre sa cible...

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On va tester...un stand sur le marché !

stand En 2018, un groupe de bénévoles de notre association a souhaité travailler sur nos outils de communication et plus particulièrement sur notre stand. En effet, un constat était né à l’occasion de différentes manifestations où les bénévoles avaient tenu un stand : celui-ci n’était pas assez visible, et ne répondait pas à notre objectif de toucher un public large, non sensibilisé à la pratique du compostage/paillage. Le groupe s’est réuni à plusieurs reprises pour définir les grands axes du nouveau stand :

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Le Pays Voironnais à l'heure des Serious game et applications sur smartphone Compost challenge et Game of tri

challenge En 2016, Nelly Sicre, responsable service déchets au pays voironnais (Isère) se lance pour tester une nouvelle manière de communiquer et de sensibiliser ses concitoyens au tri et à la gestion des biodéchets.
Elle se rapproche d'OrgaNeo, un des spécialistes en France de la gestion de proximité des biodéchets par compostage qui développe des applications mobiles innovantes de sensibilisation des collaborateurs et des visiteurs au tri des déchets, au recyclage et à la lutte contre le gaspillage alimentaire.
La collectivité s'abonne à deux jeux sur le tri des déchets et sur le compostage, des serious games Compost Challenge et Game of Tri, 100% paramétrables, marque blanche et multisupports.

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Des exemples de comm qui nous plaisent

  Au Sictom du Guiers, le réseau des guides composteurs pailleurs, avec l’aide du syndicat, a réalisé une série d’autocollants qui ont été affichées sur les gardes corps des bennes de déchets verts de la déchetterie.

visuel visuel visuel

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Lettre au Père Noël

Cher Père Noël,
Cette année pour mes cadeaux, je voudrai te dire qu’il y aura un petit changement, mes parents et moi on a fabriqué notre sapin avec des palettes récupérées par mon papa à son boulot. Mais tu verras, ça fait pareil que le sapin d’avant et en plus il sent bon le bois. Je mettrai des lumières aussi pour que tu vois bien notre sapin, des petites lumières qui consomment moins d’électricité. Parce que tu sais, je suis pas grand, mais je suis pas bête, moi aussi je veux pas détruire la planète. et en plus, j’aime pas couper des arbres pour le jeter après, surtout depuis que j’ai vu le film “Le temps des forêts”, bon, j’ai pas tout compris pourquoi les gardiens des forêts ils sont tristes, mais j’ai pas aimé voir tout ces arbres coupés et ces forêts détruites. Même si j’y vais pas souvent, j’aime bien sentir l’odeur des champignons dans les bois.

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Les différents usages du compost
N°3 | Oct. 2018
RCC Région La Lettre d'INFO
du RCC Auvergne-Rhône-Alpes
Oct. 2018
Le grand public a encore trop souvent une image négative des composts fait maison. Dans la réalité il est tout à fait possible de produire un compost de qualité comparable à des produits du commerce que cela soit dans son jardin, dans son quartier avec ses voisins ou encore dans son établissement scolaire.
Un compost de qualité est donc un excellent outil de communication auprès du grand public.
Cette lettre vous apportera de nombreuses informations sur l'usage du compost et sur la réglementation encadrant son usage dans des sites de compostage partagé ou autonome en établissement. Elle était attendue depuis longtemps. Bonne lecture!

Terreau, compost, c’est quoi la différence ?

compost Voici une question qui revient régulièrement dans les formations. Apportons quelques précisions et profitons de l’occasion pour introduire la terre comme autre élément de réflexion.

En tant que formateur je constate souvent que par une approche active, les personnes qui se posent cette ou ces questions possèdent déjà une bonne partie des éléments de réponse.

Le compost ? Il s’agit d’un amendement organique destiné à enrichir le sol en humus, en éléments nutritifs, à améliorer ses propriétés physiques, biologiques et chimiques. Il répond à une norme différente de celle du terreau

Le terreau ? Il s’agit d’un support de culture, destiné à remplacer la terre, pour des cultures en pots, bacs, godets, c'est à dire hors sol. Il doit être poreux, aéré, tout en retenant bien l'eau, mais sans excès, permettre le développement d'un bon système racinaire. Ce n'est pas un amendement. Pour l'enrichir, c'est à dire pour que ce support de culture puisse nourrir les plantes, on ajoute soit des engrais chimiques, soit un amendement organique et des engrais organiques (compost, fumier…..) pour les terreaux bio.

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Réglementation concernant l’usage des composts produits dans les sites de compostage partagé et de compostage autonome en établissement (cantines, campings, restaurants, ..)

justice Une réglementation attendue depuis de nombreuses années enfin publiée !

Tous les composts vendus ou donnés en France doivent être analysés préalablement pour répondre aux normes nationales. Objectif : éviter la pollution des sols par des métaux lourds ou autres polluants.
En gestion de proximité, cette obligation légale pose problème dans le sens où les coûts d’analyse sont beaucoup trop importants comparativement aux tonnes détournées, souvent 1 à 2 tonnes par site, parfois une dizaine de tonnes, rarement plusieurs dizaines de tonnes.

En France, l‘arrêté du 9 avril 2018 fixant les dispositions techniques nationales relatives à l’utilisation de sous-produits animaux et de produits qui en sont dérivés, dans une usine de production de biogaz, une usine de compostage ou en « compostage de proximité » a pris en compte cette contrainte pour permettre la gestion de proximité de biodéchets en dessous d’un certain seuil en permettant une dérogation à cette obligation d‘analyses.

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Comment utiliser un compost collant, demi-mûr issu d'un compost de quartier ou d'un tas de gazon mal gérés ?

compost Gardons toujours en tête les mêmes éléments d'approche : travail et impact environnemental minimaux.

Apports au jardin ornemental, potager ou fruitier en surface recouvert d'un paillis: un apport à l'automne sous paillis permettra à la vie du sol de dégrader et intégrer les éléments demi-décomposés. Par ailleurs, l'apport en couche mince, quelques centimètres au maximum (attention au surdosage inutile et risqué pour les nappes phréatiques), permettront de stopper ou réduire fortement la production de gaz à effets de serre. L'apport d'un paillis, feuilles hachées à la tondeuse par exemple, permettra de maintenir l'humidité nécessaire à la décomposition. L'absence de paillage produira un croûtage de surface du compost demi-mûr qui réduira la décomposition et l'intégration au sol des matières.

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SIDOMSA : Une plateforme de compostage référencée ECOCERT pour produire du compost de déchets verts

sidomsa Bien que le meilleur déchet soit celui qui n’est pas produit ou celui qui n’est à prendre en charge par la collectivité, il faut bien prendre en charge tous les déchets verts qui sont encore apportés en déchèterie par une grand majorité des particuliers ou des entreprises. Les pratiques de tonte mulching sur gazon et sur feuilles se développent comme les pratiques du paillage et du broyage. Il reste toutefois des milliers de tonnes à traiter. Voyons dans l’article suivant comment une plateforme de compostage située dans notre Région est gérée. Au passage un grand merci au SIDOMSA pour son témoignage.

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Peut-on utiliser le compost des toilettes sèches ?

toilettes seches Il est très difficile d’estimer le nombre d’utilisateurs de toilettes sèches (TS) en France. Une étude réalisée entre 2005 et 2010 fait état de 10 000 à 20 000 utilisateurs dans le cadre familial. Ces données peinent à inclure les personnes réalisant elles-mêmes la fabrication et l’installation de leur dispositif ainsi que les utilisateurs occasionnels (écotourisme, évènementiel…). Le bilan pourrait donc être révisé à la hausse !

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Le fumier est-il plus riche que du compost ?

fumier Dans la pratique de nombreux jardiniers, le compost du jardin est le parent pauvre d'une fertilisation efficace au jardin. Le fumier serait beaucoup plus performant ? Il suffit de constater le dédain que de nombreux jardiniers apportent aux déchets des cultures et à leur tas de compost et leur inventivité pour trouver l'agriculteur chez qui il faudra aller chercher avec une remorque le fumier plus ou moins bien composté.

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L'apport de compost protège des maladies : une découverte des années 80 !

Oui, s'il est de bonne qualité c'est à dire produit dans des conditions aérobies !

C'est le docteur Francis Chaboussou, qui fut directeur de recherche et directeur de station de l’INRA qui a mis cela en évidence dans son ouvrage "Santé des cultures" publié en 1985. Il prouve par ailleurs que c’est la physiologie même de la plante cultivée qui est perturbée par les pesticides, la rendant plus vulnérable aux agresseurs. Il montre que le recours massif aux pesticides crée des fragilités chez les plantes… qui vont conduire à augmenter encore plus l’usage de ces toxiques pour tenter de réduire les nouveaux dégâts causés par cette fragilité. Un véritable cercle vicieux !

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Questions/réponses sur le lombricompost

lombricompostage C'est quoi le lombricompostage ?

Le lombricompostage se pratique à l'aide d'un lombricomposteur acheté ou auto-fabriqué. Les vers de compost, ou vers de fumiers, sont placés spécialement dans ce contenant. Les 2 espèces utilisables sont Eisenia foetida et Eisenia andrei. Il est possible d'acheter ou de récupérer gratuitement ces vers dans un composteur extérieur, un tas de fumier ou sur plus2vers.com.
Les vers étant dans un espace confiné, ils ne pourront pas s'échapper et mourront si les conditions de vie ne sont pas favorables. Des températures comprises entre 15 et 25°C sont optimales. Le lombri-compostage se pratique aussi en extérieur (en andain, technique agricole ou bac) les vers restent si l’environnement leur est favorable.

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On a testé : "le test du cresson"

« Le compost que je viens de récolter est-il assez mûr pour le potager ? »

Il existe un test rapide et facile à mettre en œuvre chez soi pour répondre à cette question. C’est le fameux « test du cresson ». Une norme décrit le mode opératoire de ce test (voir encadré). Ce test est couramment utilisé en contrôle de production par les producteurs de compost ou de supports de culture mis sur le marché. Attention, ce test ne peut pas se substituer à des analyses physico-chimiques et biologiques comme celles prévues par la norme NF44-055 relative aux amendements organiques. Il permet simplement d’évaluer la phytotoxicité de votre compost et son effet anti-germinatif. Il vérifie l'état des substances organiques issues de la décomposition incomplète ou anaérobie qui pourraient bloquer la germination des graines (ammoniac…..).

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Le broyat, ressource précieuse : quels usages et où s'en procurer ?
N°2 | Mai 2018
RCC Région La Lettre d'INFO
du RCC Auvergne-Rhône-Alpes
Mai 2018
Que l’on composte chez soi ou au pied de son immeuble, il est parfois difficile de se procurer du broyat. Les particuliers ne savent pas toujours bien l'utiliser. En compostage collectif, son usage est indispensable en tant que matière carbonée. Sans compter la formidable ressource qu'est le broyat lorsqu'on l'utilise en paillage, et qu'on évite ainsi de brûler ses déchets verts à l'air libre !

Peu à peu les pratiques changent et les collectivités commencent à s'emparer du sujet. Celles qui s’engagent dans la valorisation des déchets verts font d’ailleurs de sacrées économies quand on sait que 30 à 50% des coûts des déchetteries sont liés aux déchets verts!

Cette nouvelle lettre d'information du RCC AURA s'intéresse aux différents usages du broyat, au matériel et aux moyens que les collectivités donnent aux particuliers pour s'en procurer. De nombreux témoignages viendront étayer les articles pour que chacun puisse trouver les bons conseils et astuces. Bonne lecture !

Le broyage mutualisé de déchets verts

broyeurOn entend par service de broyage mutualisé de déchets verts l’acquisition par une collectivité d’un broyeur de végétaux, afin qu’il soit mis à la disposition soit de ses communes membres, soit des particuliers résidant sur le territoire, soit des deux.
La collectivité peut également prêter le broyeur à des établissements demandeurs (ex: établissements scolaires, division départementale des routes, établissements de santé, etc.). Le service de location peut être gratuit ou payant.
Afin que le service fonctionne bien, il sera nécessaire de former l’ensemble des agents techniques des communes à l’utilisation du broyeur dès le début et de prévenir l’usager (agent technique ou particulier) des consignes d’utilisation et de sécurité à chaque nouvelle sortie du broyeur. Il convient aussi de déléguer un agent de la collectivité ou une prestation externe à l’accompagnement et à l’utilisation du broyeur dans chacune de ses prestations.

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Au Sictom de Morestel, plusieurs actions en faveur du broyage et du paillage

broyageLe SICTOM de la région de Morestel, dans le cadre de sa mission de prévention des déchets et d’économie circulaire, propose plusieurs actions afin de promouvoir le broyage et le paillage:

Prêt gratuit de broyeurs aux particuliers :
Ce service, mis en place depuis 6 ans, est de plus en plus plébiscité par les usagers. Il contribue à réduire le tonnage de végétaux en déchèterie et à augmenter l’utilisation de paillis dans les massifs et jardins avec tous les intérêts qui en découlent. Un outil de planification en ligne est disponible pour faciliter les réservations.

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Broyeurs mutualisé, retour d’expérience de la communauté de communes du pays de Salers (Cantal)

salers La communauté de communes du Pays de Salers fait partie des lauréats de l’appel à projet Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte (TEPCV) depuis la fin d’année 2015. Un programme d’actions de 18 actions ciblées est donc mis en place sur le territoire dont une action d’acquisition de broyeur de branches. Quatre broyeurs de branches ont donc été acquis en fin d’année 2017, leur utilisation est double.

Tout d’abord, possédant 3 déchèteries où les déchets verts (tontes et branchages) sont acceptés et valorisés directement sur le territoire, un broyeur de branches (Saehlen; 22,5 Premieum) a donc été mis en place sur chacune d’elle pour broyer la partie branchages apportées par les particuliers et professionnels du territoire.

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Nous avons testé...

Choisir un broyeur ! Oui, mais comment ? 20 broyeurs testés par Terre Vivante et fête des broyeurs dans le Sictom du Guiers

test-broyeur Si vous allez chez un vendeur, il est certain qu'il va vous recommander la marque dont il est le revendeur. Il saura vous conseiller sur le choix d'un modèle en fonction de votre budget. Voir fonctionner le broyeur sera impossible dans la plupart des cas.

Le broyeur conviendra-t-il à votre besoin ou à celui de votre groupe d'acheteurs ? Vous le saurez à l'usage, après votre achat !! Comment faire un achat plus avisé ?

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Comment faciliter l’accès au broyat et réduire les coûts des déchets verts au sein d’une communauté de communes?

Témoignage de Benjamin MONCONDUIT, responsable service déchets, CC du Haut Bugey (57 000 h, 36 communes)

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Des broyeurs à végétaux mis à disposition des associations

sitom Le SMICTOM des Forêts regroupe 35 000 habitants en habitat mixte à dominante rurale répartis sur 17 communes et 3 communautés de communes. Situé au nord est de Rennes, il est territoire Zéro Déchet Zéro Gaspillage depuis 2015.

Dans l’optique de mobilisation d’acteurs autres que les prestataires habituels du SMICTOM, une coordinatrice issue du milieu associatif a été recrutée afin de mettre en place et développer ces nouveaux partenariats. Durant la phase diagnostic du PLP, les acteurs associatifs ont rapidement manifesté l’intérêt du broyage. Leur problématique : les coûts d’acquisition et d’entretien difficiles pour certaines structures à assumer. D’où la naissance du projet : une mise à disposition de 4 broyeurs associatifs pour l’ensemble des associations du territoire.

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Le bois, une matière en or

bois Autrefois, il y avait forcément, là où nous vivons, un coin de forêt. Lorsque l’homme abandonne son champ, de jeunes arbres y poussent et une forêt naissante jaillit en quelques années. Dans une forêt, tout pousse : nos ancêtres y trouvaient de quoi vivre. Est-il possible de l’avoir oublié au point que nous ignorions les bienfaits des arbres ?

La technique du Bois Raméal Fragmenté remet un peu d’écosystème forêt dans le sol que l’on cultive : trois centimètres d’essences feuillues, avec ou sans les feuilles, épandus au sol suffisent. Le contact terre bois stimule la germination des spores fongiques : le mycélium envahit la surface puis la profondeur et offre une nourriture abondante aux insectes fongivores. Leur multiplication offre leurs déjections aux « coprophages ». Ceci booste la vie du sol jusqu’aux vers de terre. Les plantes bénéficient d’une régie nutritionnelle orchestrée en leur faveur par tous les êtres vivants du sol.

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Plateforme de mutualisation des ressources en broyat du département de l’Isère

Avec la multiplication des projets de compostage (en pied d’immeuble, partagé, etc.) et le développement des pratiques de jardinage au naturel (paillage), une difficulté est rapidement apparue :celle de la pérennisation de l’approvisionnement en matières sèches (broyat).

Afin de résoudre ce problème d’approvisionnement, le Conseil Départemental de l’Isère a développé, par l’intermédiaire de l’association Trièves Compostage & Environnement, un outil informatique de mise en relation des producteurs et des consommateurs de broyat.

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L'agenda du Maître composteur

Benjamin Viguié est agent de gestion et prévention des déchets à Loire Forez agglomération : 106 574 habitants, 88 communes.
Il travaille au service déchets et plus précisément dans le pôle prévention, pôle prévention en cours de recomposition pour aboutir en 2018 à une équipe complète avec une chargée de mission et 3 ETP. Deux de ces agents sont formés Guide-composteur et Benjamin Viguié, l'un d'entre eux, finalise sa formation Maître composteur.

Les missions de l’agglomération :
- Collecter et valoriser les déchets avec 5 déchèteries fixes (dont 4 gérées en Régie), 1 déchèterie mobile et 1 plate-forme de compostage, deux plates-formes de stockage de déchets verts avec chacune deux sessions annuelles de broyage pour du co-compostage vers les agriculteurs en partenariat avec les chambres d'agriculture.
- Encourager le tri et la prévention des déchets, c'est un Territoire Zéro Déchets Zéro gaspillage.

Le contexte de cette agglomération :
Cette agglomération est le fruit de la fusion de 4 communautés de communes depuis janvier 2017. Ainsi harmonisation des pratiques, des procédures et des tarifs sont les axes prioritaires de réorganisation. C'est également une opportunité pour mettre en place des études et des bilans. Une étude sur les déchets verts en 2017 va produire des recommandations pour orienter l'action vers des solutions mises en place en 2018 et en 2019. Cette étude comporte un volet prévention important avec des solutions pour les particuliers, les communes et les professionnels.

Les particularités : zones de plaines et de zones de reliefs, donc territoire divers sur la géographie.

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Valorisation des biodéchets : une nouvelle obligation légale ; quelles solutions mettre en place ?
N°1 | Fév. 2018
RCC Région La Lettre d'INFO
du RCC Auvergne-Rhône-Alpes
Fév. 2018
Le Réseau compost citoyen AURA vous invite dans cette lettre d'information à une réflexion sur les différents modes de gestion des biodéchets et leur éventuelle complémentarité : gestion de proximité par des professionnels avec l'exemple du projet "Au compost !" à Chambéry ou du dispositif de l'Oisans ; gestion citoyenne (compostage par les habitants aidés par les collectivités ou parfois les bailleurs) avec les articles du compostage partagé en Auvergne et du lombricompostage à Lyon ou encore gestion en collecte sélective avec un lien vers le Réseau compost+ qui organise en mars ses "Journées Territoires & Biodéchets" (voir agenda).

Il n'y a pas d'antagonisme entre les différentes solutions exposées, et même parfois une certaine complémentarité : sur certains périmètres, la collecte sélective pourra convenir, alors que sur d'autres le compostage de proximité sera une solution bien moins coûteuse et sans coût de transport.

Notre Réseau soutient les actions de proximité avec un traitement in situ de la matière organique, mais propose dans cette lettre d'information différentes solutions pour que chaque collectivité trouve son modèle et qu'un maximum de biodéchets soient valorisés.

Entretien avec M. Laurent Battut, Président du VALTOM (Syndicat de valorisation et de traitement des déchets ménagers du Puy-de-Dôme et du nord de la Haute-Loire)

L.Battut

La loi sur la transition énergétique impose une valorisation de la matière organique pour 2025. Le nouveau "Paquet Economie Circulaire" européen avance même cette obligation à 2023.

RCC AURA : Quelles solutions le VALTOM a mis en place pour anticiper cette réglementation ?

Les volumes de production de déchets organiques sont tels que leur réduction et leur valorisation a toujours été un axe important de la politique du VALTOM bien avant l’évolution de la réglementation.
C’est pourquoi, depuis la création de notre structure en 1997, nous conduisons des actions annuelles de promotion du compostage individuel de jardin. Ce dispositif a permis la mise en place de 52 000 composteurs sur notre territoire pour détourner annuellement de la poubelle près de 8 700 tonnes de déchets.

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Complémentarité des modes de traitement des biodéchets, qu'en pensez-vous ?

C'est la question que nous avons posé à 40 adhérents du Réseau compost citoyen Auvergne-Rhône-Alpes en mars 2017 sous la forme d'un "Ice breaker" ("brise glace")

Question de méthode : Ice breaker ou « Brise glace », comment s'en servir ?
Sur un thème qui fait débat et pour créer une dynamique de groupe, un début d'engagement dans une réflexion, les « brises glace » sont efficaces courts et précis pour « mettre l'ambiance ».
Identifiez d'abord ce qui, d'après vous, fait débat sur le thème traité par votre réunion. Dès cette étape, élaborez les points de débats de manière collective. Le jour J, positionnez de chaque côté de la salle un panneau « tout à fait d'accord » et à l'autre bout, un panneau « pas du tout d'accord ». Une fois les affirmations énoncées, chacun se positionne dans la salle et peut donner son avis sur sollicitation de l'animateur. Comptez 15 minutes en tout pour ce temps d'animation.
Vous manquez d'inspiration ?

Des affirmations ont été énoncées lors de notre séminaire pour provoquer un débat d'idées que nous avons retracé pour vous :

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Dans l'Oisans, 180 sites de compostage partagé fonctionnent sans habitant référent

oisans1 Après la fermeture de l’usine d’incinération (15000 tonnes) en mai 2017, les déchets du territoire de l'Oisans sont acheminés à Grenoble, distante de 50 km. Cette situation a encouragé la communauté de communes de l'Oisans (10 000 habitants permanents, 100 000 en hiver) à développer le compostage de proximité de manière ambitieuse. 180 sites de compostage ont été installés depuis, dont 45 sur la seule commune de Bourg d'Oisans. La communauté de communes gère entièrement le déploiement du dispositif de compostage partagé : définition de l'emplacement, mise en place des bacs, apport de broyat, entretien, brassage, transfert et vidage des bacs vers la plate-forme de déchets verts où se fait la maturation. La plupart du temps, les sites ne sont équipés que de deux bacs. Le compost mûr est ensuite mis à disposition des usagers. Les bacs sont exclusivement en bois pour l’esthétisme et la rigidité, et ont une contenance entre 400 et 800 litres. La fourniture des bioseaux se fait lors des animations en déchetterie ou en mairie.

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« Au Compost ! », un projet expérimental de compostage partagé par Grand Chambéry

aucompost1 L'opération « Au compost ! » est une expérimentation de déploiement à grande échelle de sites de compostage partagé sur le domaine public, mise en place depuis mars 2017 sur la commune de la Motte Servolex (73). 15 sites de compostage ont été installés par Grand Chambéry sur l'agglomération, en partenariat avec la commune concernée. Cette expérimentation est née d'un constat : devant la participation croissante des habitants au compostage, les sites de quartier de l'agglomération chambérienne sont désormais souvent équipés de composteurs de grande capacité (1000 à 1500 litres), rendant les opérations techniques (brassage à la fourche, transferts de bacs, etc.) plus contraignantes pour des habitants bénévoles car consommatrices de temps et d’énergie. Ainsi, Grand Chambéry a envisagé avec Compost’Action et Trialp une solution alternative et innovante. Le projet « Au Compost ! » propose ainsi l’externalisation des opérations techniques sur les sites de compostage par une personne en contrat d’insertion de la société Trialp. Avec un maillage serré, les positionnements des sites ont été étudiés pour faciliter le geste de compostage pour les habitants. Le projet « Au Compost » s’appuie toujours sur les habitants qui assurent un rôle d’« ambassadeurs du compostage » dans le quartier : ils sensibilisent leurs voisins, donnent les consignes de tri et communiquent sur la pratique du compostage. C'est Compost'action qui s'est occupé la première année de leur formation et de l'accompagnement à ces animations, avant que la collectivité ne reprenne cet accompagnement.
La commune de la Motte Servolex a quant à elle eu un rôle clé sur l'emplacement des sites, la communication via des relais de terrain, la connaissance des syndics et de certains habitants moteurs, ainsi que sur la mise à disposition du broyat pour alimenter les sites. Cette commune, inscrite dans l'agenda 21, a très bien accueilli ce projet et contribue à son bon fonctionnement.

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Développement du compostage partagé dans le Puy-de-Dôme

valtom1Dans le cadre de son programme ORGANICITE®, le VALTOM initie et accompagne des projets de compostage de quartier depuis 2016.

Le programme ORGANICITE® a pour objectif de proposer et de mettre en place des solutions concrètes visant à réduire les quantités de déchets organiques produites sur un territoire (communes ou communauté de communes) et à en optimiser la gestion.
Ce programme s’articule autour de 3 axes :
- OUI au compostage
- NON au gaspillage alimentaire
- OUI au jardinage au naturel

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Le lombricompostage : une solution qui marche aussi en collectif urbain

Technique à l’origine agricole et donc réalisable en plein champ et sur de gros volumes, le lombricompostage est essentiellement connu du grand public pour sa version mini et intérieure (les petits lombricomposteurs en plastique). Depuis plus de 5 ans, l’association Eisenia s’emploie à démontrer que cette technique est aussi totalement adaptée sur des modèles collectifs urbains, extérieurs ou intérieurs. Le lombricompostage permet d’optimiser des installations que nous pouvons placer très proches d’habitations, nécessitant peu d’entretien, un lombricompost de qualité et offrant entre autres l’avantage de pouvoir utiliser du carton, très facilement trouvable en ville, comme apport carboné principal.

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Nous avons testé...

test« Le seau à Bokashi »

Jean-Jacques Fasquel, Maître composteur, a testé le seau à Bokashi, et nous livre ses impressions.

Si vous avez une opinion différente de la sienne, n'hésitez pas à nous en faire part, nous pourrons alimenter l'article sur notre site internet.

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L'agenda du Maître composteur

A faire en Février : Suivi des programmes, renforcer les liens avec les partenaires

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